9.29.2025
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L’homme derrière Peggy

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10.2.2025
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L’homme derrière Peggy

« Si on reçoit un autre coup ou joue un autre match, on peut en ressentir les effets pendant une semaine, un mois, un an ou le reste de notre vie. »

Aidan Godin, conseiller en services généraux pour le Conseil des Jeux du Canada, était facile à reconnaître pendant les Jeux du Canada 2025 à St. John’s. Et même si vous ne connaissiez pas son nom, vous avez sûrement reconnu sûrement Peggy, sa chienne d’assistance, ou son épinglette personnalisée.

Peggy a pris sa retraite après les Jeux de 2025, comme prévu, mais même si elle ne porte plus la veste, elle fait toujours partie de la famille d’Aidan.

Voilà presque 10 ans qu’elle est entrée dans la vie d’Aidan, après qu’une série de traumatismes crâniens subis en jouant au rugby et au hockey ont entraîné une perte auditive grave. Une impossibilité pour lui à l’époque.

« À 13 ans, c’est vraiment dur à encaisser, car les matchs étaient les moments les plus importants de mon secondaire, de ma vie, explique-t-il.

C’est difficile de croire qu’il y aura d’autres moments, plus grands et plus importants encore, et que le risque de recevoir un autre coup n’en vaut pas la chandelle. »

Mais en 2010, le désir de compétitionner a pris le dessus.

Aidan, qui était le seul joueur de neuvième année dans son équipe de rugby, a été frappé durement lors d’une séance d’entraînement. Les entraîneurs l’ont remarqué et ont dit à Aiden de sortir du terrain et d’aller consulter un médecin. Comme il avait déjà subi deux légères commotions cérébrales et qu’il n’avait pas l’impression que c’était bien grave, Aiden a acquiescé aux suggestions des entraîneurs, mais n’est pas allé chercher de l’aide médicale.

« Ce soir-là, j’ai joué au hockey, se rappelle-t-il. J’étais gardien de but, et je me suis cogné la tête sur la barre transversale en tombant.

Mes entraîneurs m’ont dit d’aller voir un médecin. Mes parents ont vu l’incident et m’ont dit la même chose.

Aidan insiste : beaucoup de gens ont fait la bonne chose. Par contre, il était seul avec le médecin quand celui-ci a confirmé le diagnostic de commotion cérébrale.

« Mes entraîneurs m’ont retiré du jeu,  mes parents aussi. Mais j’ai dit à tout le monde que le médecin m’avait donné le feu vert, car j’avais un match de qualification pour le tournoi de rugby de l’OFSAA. »

Dans la première demie de cette partie, Aidan a été plaqué solidement. Son corps, déjà taxé par la commotion, ne pouvait pas en prendre plus.

« J’ai perdu connaissance pendant quelques minutes, raconte-t-il. Après être revenu à moi, je ne filais pas du tout, alors on a appelé l’ambulance. »

Aidan est resté à l’hôpital environ une semaine, souffrant surtout d’amnésie : chaque fois qu’il se réveillait, il croyait que c’était le jour du match.

Pendant l’année qui a suivi, il a continué d’avoir des maux de tête, en plus de commencer à perdre l’ouïe.

« Ça a commencé environ deux mois après la commotion. Ma mère pensait que je ne l’entendais pas bien, ou alors que j’étais un ado qui faisait la sourde oreille. »

Mais six mois après l’incident, un audiologiste a confirmé une légère perte auditive. En deux ans, ses lésions du nerf auditif et de la cochlée, causées par ses blessures sportives, ont graduellement aggravé sa perte d’audition.

En repensant à sa blessure et à sa récupération, Aidan fait remarquer que tout le monde a un rôle à jouer quand une personne subit une commotion cérébrale. Après le diagnostic, il faut bien se reposer et réduire le temps d’écran, ce qui peut engendrer de l’isolement, surtout chez les jeunes athlètes.

« C’est super de recevoir des textos de tes coéquipiers, qui veulent prendre de tes nouvelles et savoir comment tu te portes. 

Être un bon coéquipier ou une bonne coéquipière pour la personne qui a eu une commotion, ça aide beaucoup. »

Le Centre de documentation pour le sport est un important partenaire de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales. L’histoire d’Aiden contribue à poursuivre la conversation et braque les projecteurs sur les autres conséquences potentielles des traumatismes crâniens qui provoquent des commotions cérébrales. 

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